Un bonbon sur la langue

Nous sommes bien le 28 février, dernier jour de ce petit mois que je n’ai encore pas vu passer. J’avais préparé mon billet « Par le petit bout de ma lorgnette ! » … J’ai beaucoup hésité à laisser s’évader mon billet sur la bloguo. Mais comment écrire des futilités très soéniennes avec toutes les horreurs qui se passent autour de nous ? Ce serait indécent de ma part et je manquerais de respect vis à vis de toutes les victimes de ces événements. Pourquoi des choses affreuses arrivent à des gens bien ?

Alors, j’ai repris le livre de Muriel Gilbert

« Sous les pavés… la grève »

« L’autre jour, je m’occupais de ce qu’on appelle le « bouclage » de la première page du journal Le Monde, celle qu’on surnomme « la une », où je vérifiais qu’il ne restait pas une grosse fofôte quelque part. Soudain, la rédactrice en chef qui était assise à côté de moi me demande : « Y aurait pas un synonyme de grève, par hasard ? »
La question peut sembler saugrenue, mais le mot revenait plusieurs fois dans la page, ce qui occasionnait des répétitions -or, en français, on n’aime pas les répétitions-. J’ai fait ma maligne en rétorquant : « Comme synonyme de grève, il y a bien plage, mais dans le contexte, je ne suis pas sûre que ça convienne ».

En effet, quand on dit que quelqu’un marche « sur la grève », c’est bien au bord de l’eau qu’il se balade. Et figurez-vous que l’étymologie du mot est la même. Le mot grève est arrivé en français au XIIe siècle, issu du latin grava qui désigne « le gravier, le sable ». Le lien entre le bord d’un cours d’eau ou de la mer et la cessation volontaire d’activité « remonte au XIXe siècle, nous apprend le dictionnaire Antidote, lorsque les ouvriers de Paris à la recherche de travail avaient l’habitude de se réunir sur la place de Grève, une grève sur la Seine, pour se faire embaucher. » C’est l’endroit qui est devenu la place de l’Hôtel de Ville aujourd’hui.
« L »expression « être en grève » a alors été créée pour signifier « chercher du travail ». Et ce sens a glissé au milieu du XIXe siècle vers « cesser collectivement de travailler pour faire valoir ses revendications ».

En somme, l’expression « être en grève » a d’abord signifié « être au chômage ».. Quant à chômage, il a lui aussi une origine surprenante. Au départ, il n’était qu’une indication météorologique, explique Sylvie Brunet dans son petit livre Les mots aux origines étonnantes (First éditions), puisque ce mot, chômage, venu du latin au XIIe siècle, remonte en fait au grec, kauma, qui désignait une chaleur très forte. Trop forte pour accomplir les travaux des champs, d’où le fait que les paysans se reposaient à ces heures brûlantes : ils chômaient. Puis, de cette idée de ne pas travailler, on est passé à celle de ne pas avoir de travail, sens moderne qui s’est répandu dans la société au XIXe siècle.

Donc, la grève, c’est la plage, le chômage, c’est la canicule On se croirait en vacances, non ? Malheureusement, il me reste à vous rappeler que le mot travail a été formé à partir du latin tripalium, qui désigne un instrument de torture à trois pieux (tripalium). Pas sûr que cette conclusion soit de nature à donner envie aux grévistes de reprendre le travail. »

Je trouve ces propos tout à fait d’actualité ! En attendant le 7 mars, méditons sur les nouveaux « droits » à la paresse rémunérée -cela va de soi- !

« Nous sommes habitués à un si haut degré de confort que nous avons fini par croire que nous ne pouvions pas vivre sans. » Henk Oosterling

Les Encours du 10 avec PassiFlore

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Le « ressenti » c’est un mot à la mode, « impression liée à la manière dont on perçoit quelque chose, une situation » pour le froid, le chaud, le stress, la douleur, etc. Et bien, moi, j’ai le sentiment que je n’avance pas vite car j’aurais pu faire plus et mieux.

Et pourtant, tout ne va pas si mal ! Lisez donc

Citation :
« Tout le bonheur du monde est dans l’inattendu » Jean d’Ormesson

Lecture :
Si je tricote, je ne lis pas 🙄


« Les cloches jumelles » avancent trrrès doucement et même pas du tout !
J’ai définitivement abandonné « Le chat qui voulait sauver les livres » et « Le Montespan » de Teulé. Vraiment, j’peux pas…
Par contre, j’ai toujours une énorme envie de me plonger dans un roman de Bussi. Mais sa « Nouvelle Babel » ne sortira en Poche qu’à partir du 2 mars. Pile-poil pour la Fête du Livre de Bron, ça me fera l’occasion d’aller y faire un tour.

En attendant, je savoure
« A Giverny, chez Claude Monet » de Marc Elder, un petit livre acheté à la Boutique LV lors de ma visite à l’Expo Monet-Mitchell
4e de couverture :
« Jai mis du temps à comprendre mes nymphéas, confie-t-il, et puis tout d’un coup j’au eu la révélation des fééries de mon étang. J’ai pris ma palette. Depuis ce temps je n’ai guère eu d’autre modèle. »
C’est par Giverny et son bassin de nymphéas -choisis au hasard sur un catalogue par le maître lors de l’aménagement du jardin- que débute et se conclut le long entretien accordé par Claude Monet (1840-1926) en 1924, à Marc Elder. Le peintre nous fait l’honneur d’une visite des lieux et d’un parcours dans sa carrière.
Ce livre, jamais réédité, est le seul témoignage direct de Claude Monet. »

« Saint-Exupéry, le cartable aux souvenirs » de Patrick Poivre d’Arvor

J’ai déniché cette pépite en me baladant rue Victor Hugo, comme j’avais découvert « Saint-Exupéry, l’ultime secret » de Jacques Pradel et Luc Vanrell.

Encore un livre sur Saint-Exupéry ? Exactement ! Je ne me lasse pas de découvrir sa vie. Et j’adore la plume de PPDA dont la grand-mère a été l’Amie de Consuelo pendant 20 ans. Lorsqu’il était enfant, il adorait aller chez Consuelo qui l’appelait son « Petit Prince ». Une lecture passionnante, des anecdotes vraies, d’autres vérités, un tout qui me touche profondément.
Tiens donc, le journaliste voue, comme moi, une véritable passion à St-Ex et son « Cartable aux souvenirs » est une belle promenade dans l’univers de cette personnalité fascinante.

Poésie :
Me voilà, une fois encore, immergée dans les légendes du Petit Prince et de son père spirituel. Et comme nous sommes tout près du 14 février, j’ai choisi ce poème sur le Net

Tricot :
Vendredi dernier, j’ai enfin livré le poncho à ma fille. Le résultat est plutôt pas mal ! Elle aura bien chaud et sera libre dans ses mouvements lors de ses journées en télétravail à la maison

J’ai fini et expédié les deux châles promis à Noël ! Et de 5 ! Sur la photo, les couleurs ne sont pas extras, toujours avec la même laine et fil doré, en camel (pour la mère et la fille !) et en rose-mauve

La série n’est pas terminée. J’envisage d’en tricoter d’autres pour les offrir en fin d’année. Ils seront très appréciés. Encore Merci, PassiFlore, d’avoir lancé ce Challenge Tricot 😆


Entre temps, j’ai fait, vite fait, une petite brassière bleue que j’ai cousue moi-même pour ce billet et trouvé des boutons dans le ton

Mon Amie Gene, qui tricote cent fois plus et plus vite que moi, s’est tricoté un pull sans manche tout mignon ; ça m’a fait envie. Alors j’ai été chercher de la laine et j’ai commencé le mien. Mes aïeux ! c’est pas la taille de la brassière bleue, va me falloir plusieurs centaines de grammes de laine (j’ai prévu 600 gr) et beaucoup de patience avant qu’il soit terminé. Affaire à suivre 🙄 C’est tant mieux car ça va me porter en mars, pour la parution du Poche de Bussi.

Activités :
Côté Télé
C’est assez inhabituel pour moi et ça mérite bien d’être signalé. J’ai suivi, en soirée, deux émissions TV :

J’ai regardé l’émission sur Salvatore Adamo sur FR3. Mon « chouchou » chanteur depuis mon adolescence. Il fêtera ses 80 ans le 1er novembre prochain. Je l’ai beaucoup suivi, écouté mais je ne m’intéresse plus trop à ses dernières chansons. Je préfère me laisser bercer par ses succès immortels.

J’ai suivi -jusqu’à 10 h 45- le Gala des Pièces Jaunes, le 28 janvier. A part Mika, Vianney, Gautier Capuçon, Michel Polnareff et deux jeunes virtuoses, le pianiste français Alexandre Kantorow, et le violoniste suédois Daniel Lozakovich, je me suis plutôt ennuyée…

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Côté Art Postal
Nos échanges « Art postal » de janvier, organisés par Danièle CLIC sur le thème « Hiver » ont encore été très fructueux et surprenants. Je devais envoyer un MA (Mail Art) à CathyRose et c’est Rose-Golondrina qui m’a adressé le sien.
Après avoir complètement raté mon premier essai, pourtant dessiné et peint, j’ai dû renoncer à l’envoyer car « ma » neige blanche était vraiment trop jaune et très moche. J’ai donc refait un 2e MA, cette fois en collages, selon mes habitudes !

Et pour le plaisir, Danièle, toujours très généreuse, m’a adressé cette enveloppe surprise 😆

Les prochains échanges se feront en mars -entre le 1er et le 20- sur le thème de la « la mode et ou ses accessoires ou des costumes régionaux ». Si ça vous tente, entrez dans la ronde. Rien de plus simple, il faut vous inscrire auprès de Danièle, blog « Casa Photo ».

J’ai déjà bien avancé mon MA pour… Chut ! C’est un secret, hein, pas question de faire ma commère comme en janvier ! Toute contente, j’avais annoncé illico à CathyRose que j’étais sa binômette 😆

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Côté marche
J’essaie à nouveau de faire mes 9 000 pas quotidiens, en zones urbaines la plupart du temps. Mais un pas est un pas, n’importe où. Hier, j’ai fait une rando urbaine, à la journée, avec picnic sur un banc au soleil ! Le premier de l’année. J’ai fait un vœu 😆
J’ai fait presque 14 kilomètres dans la journée, sans traîner les pieds ! La saison « rando » commence plutôt bien ! J’ai une nouvelle appli épatante sur mon Pixel 7 qui m’encourage en faisant un bruit d’enfer quand j’ai atteint un nouveau record 😆
Avec mes bonnes habitudes alimentaires que je poursuis désormais sans me prendre la tête et en m’accordant quelques petits plaisirs, je vais être au top de ma forme pour l’été…

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Côté projets
J’en ai quelques uns sous le coude, à peaufiner. J’adore avoir des projets ! @ suivre ! Mon agenda commence à se mâchurer de stylo bleu pour les semaines à venir 😆

Rendez-vous chez les autres Aminautes pour découvrir leurs Encours du mois
la liste des participantes est mentionnée chez PassiFleur

Un bonbon sur la langue

Comme le dit Muriel Gilbert, on n’a jamais fini de découvrir le français ! Je propose de croquer un autre petit bonbon savoureux ! Et rendons à César ce qui appartient à César 😆

« Douillou spique franglish ?
Parlons franglish, Amis des words. Récemment, mon attention a été attirée par une discussion sur Twitter, lancée par un traducteur anglophone du nom de Thomas West, qui -en anglais- tenait à peu près ce langage : « Les gars, je viens d’apprendre un mot français nouveau : free-floating ! »

Qu’est-ce que c’est que le free-floating ? vous entends-je d’ici marmonner, ignare que vous êtes. Vous n’en avec jamais entendu parler ? Eh bien, apparemment, les Américains non plus ! Il semblerait que ce soit la manière à la mode de désigner, en France, ces trottinettes électriques en location qu’on laisse traîner n’importe où quand on a fini de s’en servir. Free-floating, ça doit vouloir dire qu’elles « flottent en liberté », j’imagine.

On ne se lasse pas de jérémier sur l’invasion du français par l’américain. Mais, bien souvent, on s’envahit tout seuls, par pur snobisme et/ou ignorance. Parce que voilà un mot qu’apparemment les anglophobes ne comprennent même pas et qui a sans doute été inventé de notre côté de l’Atlantique, avec du « ing » dedans pour faire chic.

Et bien entendu, il y a plein d’autres mots comme ça. L’application d’apprentissage des langues Babbel communiquait récemment avec humour sur la question. Par exemple, le mot pull-over a l’air tout ce qu’il y a d’anglais… Il l’est, si on veut, mais, en anglais, pull-over, ce n’est pas un vêtement de laine, c’est un verbe. Ca veut dire s’arrêter sur le bas-côté en voiture. Le bon terme, en anglais, c’est jumper -en américain, sweater.

Et si on dit « un pull » tout court ? C’est juste le verbe « tirer » : to pull. Rien à voir ! Pour rester dans l’armoire à vêtements, voyons les baskets. En anglais, des baskets, ce sont… des paniers… Si vous voulez acheter des chaussures de sport à Londres ou à Dallas, demandez des sneakers. De même, smoking, ce n’est pas un costume, c’est le verbe « fumer ». S’il vous faut un smoking à New York, réclamez un tuxedo ! A Londres, vous opterez pour un dinner jacket. Et, si vous êtes plutôt du genre sportif, vous préférerez peut-être vous offrir un jogging, mais en anglais cela se dit sweatpants. Jogging, c’est un verbe qui signifie « courir ».

Et un « sweat » tout court ? Un sweat, d’abord en anglais ça se prononce swet, et c’est l’abriviation de sweatshirt. Sweat tout court, c’est la sueur. Beurk ! Ah, et n’allez pas mettre toutes ces emplettes dans votre « dressing » : le mot signifie « s’habiller » ou même « vinaigrette » ! Eeeh oui ! Bref, il y a tout un tas de mots prétendument anglais que nous avons fabriqués en français, et qui ne veulent absolument rien dire, ou pas du tout ce que nous croyons, pour les anglophones.

Si vous voulez parler anglais, je ne peux que vous conseiller de jeter un œil à des applications comme Babbel et Duolingo notamment. C’est super bien fait, à la fois ludique et sérieux. On peut apprendre une douzaine de langues sur la première, y compris le français pour les étrangers ; cinq seulement sur la seconde, mais elle présente l’avantage ultra-sympathique d’être totalement gratuite ! »

Faisons pétiller nos neurones !

En me baladant dans l’Encyclopédie du savoir relatif et absolu de Bernard Werber,

j’apprends en m’amusant. J’ai donc décidé de vous faire rire avec moi ! On commence doucement 😆

Page 34

« Tentative
entre

Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d’entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez

Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même… »

Hi hi hi, très drôle, mais dans la vie et dans notre Bloguo, c’est tout à fait ça 😆

@ suivre !

Un bonbon sur la langue

Un bonbon ou plutôt une pâtisserie pour aujourd’hui, avant les fameuses bûches et autres sucreries de Noël

« Paris-Brest, croissant, mendiant… d’où viennent les noms des bonnes choses ? »

« Amis des mots, ça vous ferait plaisir, quelques sucreries ? Tenez, par exemple, vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les viennoiseries s’appellent « viennoiseries » ? Naturellement, c’est parce qu’elles viennent… de Vienne, en Autriche. Les premiers croissants auraient été popularisés à Paris par Marie-Antoinette, la reine que l’on appelait « l’Autrichienne », sans grande tendresse, en raison de ses origines. Le croissant a été inventé « pour fêter la fin du siège de Vienne par les Trucs, en 1683 » explique Clémentine Portier-Kaltenbach dans Les Secrets de Paris.

Si vous calculez bien, les croissants ont ainsi mis une centaine d’années pour arriver à Paris, puisque Marie-Antoinette d’Autriche a épousé le futur Louis XVI en 1770. Selon la tradition, s’ils ont cette forme, c’est pour rappeler le croissant du drapeau ottoman, et « si c’est aux boulangers que fut accordé le privilège de modeler ce symbole en pâte, c’est que, devant se lever de très bonne heure, ce sont eux qui auraient donné l’alerte, au moment où l’armée ottomane s’apprêtait à déferler sur la ville » de Vienne.

Bien sûr, il existe quantité de gâteaux d’origine française. Tenez, le saint-Honoré, cette couronne de choux caramélisés, est un gâteau bien parisien, créé en 1846 par un pâtissier de la rue… Saint-Honoré, évidemment !
J’aime aussi beaucoup l’histoire du paris-brest. C’est un pâtissier de Maisons-Laffite qui a inventé cet éclair en forme de roue de vélo en 1891, pour célébrer le passage de la course cycliste Paris-Brest-Paris devant son magasin.

Mais il fait chaud, par ici… Je vous propose une petite glace. Et pourquoi pas une délicieuse pêche Melba ? Elle a été conçue en 1894 par le célèbre cuisinier Auguste Escoffier. Il était tombé sous le charme de la voix de la cantatrice Nellie Melba et il a décidé de lui dédier un dessert. Quelques années plus tôt, ce mélomane gourmand avait déjà créé la poire Belle-Hélène en hommage à l’opérette d’Offenbach du même nom.

Et les profiteroles ? C’est pas mal non plus, les profiteroles : glace vanille, petit cou, chocolat fondu… J’arrête, je salive ! Les profiteroles étaient aux XVIe siècle littéralement de « petits profits », des boulettes en pâte cuite sous la cendre qu’on offrait parfois aux domestiques en complément de leurs gages. Le dessert du même nom est la création d’une autre grand pâtisser, Antonin Carême, au début du XIXe siècle.

Et pour finir, messieurs dames, avec le café, un petit mendiant au chocolat ? Celui-là aussi a un nom d’origine surprenante. Ce palet de chocolat surmonté de quatre fruits secs s’appelle « mendiant » par allusion à l’habit des quatre grands ordres mendiants : le raison sec pour la couleur des augustins, la noisette pour les carmes, la figue sèche pour les franciscains et l’amande pour les dominicains. Amis des mots sucrés, bon appétit ! »

Les Encours du 10 avec PassiFlore

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Il me semble que le 10/10 c’était avant hier… Pour une fois, ce mois, j’ai de la matière 😆

Comme les températures sont plus clémentes, j’ai retrouvé mon énergie. Allez, je commence en suivant mon canevas habituel.

Citation :
« Le chagrin fait disparaître toutes les consolations, sentiment d’insupportable, du manque, du malheur, du bonheur… »

Notre Amie Dame Uranie est noyée dans son chagrin et nos mots tellement inefficaces pour la consoler. Si tu nous lis, Marie-Paule, mille pensées à toi de la part de tes Amies et Aminautes 😻

Lecture :
Après « Nature humaine » de Serge Joncour, j’ai terminé un autre de ses romans « Chien-Loup » édité en 2018, que j’ai bien aimé.
J’ai terminé également « La carte postale » de Anne Berest ; je vous conseille de lire ce roman, après « Gabriële » des Sœurs Berest.
J’ai commencé sans trop d’entrain « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, toujours pour le Club de Lecture.

A venir, pour le Club de Lecture : « A la lumière de nos jours » de Clarisse Sabard, « Les cloches jumelles » de Lars Mytting, et sûrement « Le grand monde » de Pierre Lemaître et « Le goûter du lion » de Ito Ogawa…

Je « picore » dans « Un bonbon sur la langue » de Muriel Gilbert.

Tricot :
Gene a terminé, depuis quelque temps déjà, une de mes brassières. Merci Gene 😆 Je ne referai plus ce modèle, les coutures sur le haut des manches n’est pas du tout esthétique


Lundi, à l’Atelier Tricot, mon Amie Gene est repartie avec l’autre mini brassière en laine super fine et le petit gilet commencés avant l’été…
J’ai fini le châle bleu marine pour Mademoiselle Rose déjà envoyé et le mien en laine « camel ». Ca fait donc 3 châles !
J’attends de la laine pour commencer un châle à offrir à Noël et ma fille aînée aimerait un poncho pour télétravailler avec 19° dans son appartement.
En attendant, j’ai commencé une mini couverture pour un poupon, avec des restes de laine.

En plus du châle très vaporeux mauve de Gene, une Amie de l’Atelier Tricot avait apporté le sien, immense, rose poudré, élégant et très chaud à n’en pas douter. Merci Colette d’avoir participé au Challenge Tricot de PassiFlore. A priori, deux autres sont en cours mais les copines étaient absentes à notre séance Tricot/BlaBla de lundi 🙄

Je le redis, j’ai beaucoup aimé ces échanges du Challenge Tricot coaché par mon Amie Claude. Distanciel et présentiel sont les deux moteurs de l’Amitié 😉

Activités :
Art postal. J’adore ! J’ai envoyé mon enveloppe à Rose, ma binômette pour octobre, et j’ai reçu la superbe création de Marie-Paule qui était ma binômette. Danièle a publié un billet sur nos échanges d’octobre CLIC
Toujours en découpage/collage, j’avais fait aussi un petit envoi surprises à Danièle et à Paco.
Le prochain rendez-vous est fixé en janvier sur le thème de « Hiver« . Si ça vous tente, rapprochez vous de notre coach, Danièle, pour vous inscrire.
Cette fois, j’ai dessiné moi-même. Oui oui, pas de collage et je n’ai même pas décalqué ! Il me reste juste à affirmer les contours et à mettre les couleurs.
Avec cette activité, on ne voit pas le temps passer, surtout quand on n’est pas très douée, comme moi. Mais c’est un grand plaisir de découvrir toutes les belles idées des Autres. Une activité idéale pour l’hiver !
Une autre enveloppe coloriée partira aujourd’hui pour un Anniversaire, dans 5 jours.

Calendrier de l’Avent. L’année dernière, mon Amie Patricia (Chemins de table) m’avait fait très envie avec ses calendriers de l’Avent XXXXL 😆 reçu et offert !
Plus modestement, j’en au terminé un pour ma fille aînée -mini riquiqui !-, avec un support trouvé, l’an dernier, chez Maisons du Monde. Et bien, je vous assure que ça a été une mission trrrès compliquée car il m’a fallu trouver 24 petits objets rentrant dans les cases de 4 x 4 cm 🙄 Je peux déjà dévoiler le contenu car la destinataire ne lit pas mon blog 😆
Le remplissage des cases m’a demandé pas mal de temps et d’imagination. Je vais aussi, comme l’an dernier, commandé des calendriers de l’Avent chez Kaffekapslen -cafés-

Marches et balades. Pas mal de pas en octobre, surtout en ville vu que je ne randonne plus guère. Mais un pas est un pas, n’est-ce pas 😆
Visite commentée dans le quartier du Jardin des Plantes, sur les pentes de la Croix-Rousse, au temps de Lugdunum et une deuxième dans les pas des « Veilleurs de l’ombre », figures emblématiques de la Résistance à Lyon pendant la seconde guerre.
Visite programmée au cimetière de Loyasse pour flâner dans les allées aux tombes si bien fleuries pour la Toussaint. Un moment de Paix et de réflexion intérieure.

Challenge personnel. Pour terminer, c’est aujourd’hui mon 9e jour de régime alimentaire, objectif « – 4/5 kilos » pour Noël ! Je gère mes fringales et me force à faire au moins les 9 000 pas préconisés par mon Appli EasyFit Pedometer. Au programme, pas ou presque plus de pain, plus de vin -sauf hier !- pas ou presque plus de fromage, portions réduites dans mes assiettes, grosses salades vertes, veloutés de légumes en briquettes, pommes et yaourts à volonté ! Je commence à atteindre le cap où mon cerveau et mon estomac se font une raison et acceptent les privations restrictions 😆 Les jours à venir seront donc moins difficiles ! Et il me reste 44 jours pour rentrer sveltement dans mon moche pull de Noël pour le réveillon -car exceptionnellement, je bouleverserai mes habitudes en assistant au passage du 24 décembre au 25 décembre 😆

Rendez vous le 10 décembre pour les 12e Encours 2022

Un bonbon sur la langue

« On n’a jamais fini de découvrir le français ! »

A consommer sans modération ! Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, dévoile le quotidien de son métier avec humour dans son ouvrage Au bonheur des fautes. Elle tient également la chronique « Un bonbon sur la langue » sur RTL. Après avoir publié Un bonbon sur la langue et Encore plus de bonbons sur la langue, elle continue de partager avec en enthousiasme contagieux son amour des délices du français.

Le goût des mots est une collection dirigée par Philippe Delerm qui écrit, sur la première page de ce livre : « Les mots nous intimident. Ils sont là, mais semblent dépasser nos pensées, nos émotions, nos sensations. Souvent, nous disons : je ne trouve pas les mots ». Pourtant, les mots ne seraient rien sans nous. Ils sont déçus de rencontrer notre respect quand ils voudraient notre amitié. Pour les apprivoiser, il faut les soupeser, les regarder, apprendre leurs histoires, et puis jouer avec eux, sourire avec eux. Les approcher pour mieux les savourer, les saluer, et toujours un peu en retrait se dire je l’ai sur le bout de la langue – le goût du mot qui ne me manque déjà plus. »

En recevant ce livre, mon Amie Gene a tout naturellement pensé à moi 😆 Après avoir lu ce texte, je ne vois plus les voyelles et les consonnes de la même façon.

« Pourquoi dit-on A-B-C-D et non pas D-C-B-A ?
Voyageons jusqu’aux racines de notre écriture. C’est Séverine (pas l’Aminaute Strasbourgeoise) qui m’en a suggéré l’idée. Elle apprend à la petite Maelys, âgée de 4 ans, à écrire son prénom. Et Maelys voudrait savoir « pourquoi le « m » vient avant le « n », alors qu’il a plus de ponts ».
Voilà une excellente question que je ne m’étais jamais posée ! J’ai donc enquêté. Pour trouver l’origine de notre alphabet, il faut remonter plus de trois mille ans en arrière. Le mot alphabet lui-même, on le devine, vient des deux premières lettres de l’alphabet grec : alpha et bêta. Notre alphabet actuel est issu de l’alphabet latin, bien sûr, mais l’alphabet latin est lui-même inspiré de l’alphabet grec… qui descend de l’alphabet phénicien (donc de la région du Liban actuel) qui lui-même s’enracine dans une écriture sémitique encore plus ancienne.
Alors, les lettres de tous ces alphabets étaient-elles classées dans le même ordre ? Pas tout à fait, mais presque.
L’alphabet phénicien commençait par la lettre aleph qui désignait le boeuf (et qui a donné l’alpha grec et notre a). C’était une sorte de a majuscule posé de côté, ce qui rappelle assez la tête d’une bête à cornes. La deuxième lettre était beth (qui a donné bêta en grec et notre b) qui désignait la maison. L’alphabet phénicien était classé en fonction de la signification des lettres, ce qui permettait de le mémoriser plus facilement, en se racontant une petite histoire commençant, j’imagine, par un boeuf (aleph) broutant à côté d’une maison (beth). Les Grecs se sont inspirés de cet alphabet, qu’ils ont adopté, notamment en lui ajoutant des voyelles, puis les Romains l’on encore modifié. Le dzêta grec, notamment (qui a donné notre z), étaie en sixième position. Le latin a d’abord décidé qu’il n’en avait pas besoin, et puis finalement il l’a réintégré… mais à la fin de son alphabet. Sachez-le donc : si tore nom commence par un z, c’est à cause des Romains si c’est toujours vous que l’on appelle en dernier.
Quant à m et n, qui intéressent Maelys, leurs ancêtres (mem et nun) se suivaient déjà dans l’alphabet phénicien. Ces lettres, qui désignaient l’eau et le serpent, ne ressemblent pas tellement à nos lettres modernes. Elles s’apparentent à une sorte de lettre µ grec (mu), et en revanche elles se ressemblent entre elles, un bâton et une petite vague, la vague du m était déjà un peu plus longue que cette de la lettre qui allait donner le n. On peut se dire que la vaguelette qui représente l’eau a un petit pont de plus que celle qui désigne le serpent. Et cela pourrait bien expliquer pourquoi notre m a davantage de ponts que notre n. On peut se dire que la vaguelette qui représente l’eau a un petit pont de plus que celle qui désigne le serpent. Et cela pourrait bien expliquer pourquoi notre m a davantage de ponts que notre n.
Evidemment, les ponts, c’est pour les lettres minuscules. Nos lettres capitales ont une forme très différente. A l’époque des Romains, on n’utilisait que les capitales, d’ailleurs. Pourquoi ? Parce qu’on écrivait sur des matériaux durs, de la pierre ou du bois. On gravait, en fait. Difficile de graver des courges. Avec l’arrivée de supports comme le papyrus, le vélin puis le papier, on a pu avoir une écriture plus souple, et adopter les lettres minuscules, avec des pleins, des déliés… et quantité de jolis petits ponts. »


Challenge « Textes courts » chez Lydia

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Catégorie : Nouvelles
Nom de l’auteur : Odile Weulersse
Titre : Complot à Eléphantine – Editions Le Livre de Poche Jeunesse
Nombre de pages : 19 pages

Une 2e nouvelle lue dans « L’anniversaire »

L’Auteur est chercheur et écrivain ou plutôt, pour être à la mode, il faudrait dire : « l’Autrice Auteure est chercheuse et écrivaine ». Une parenthèse pour toutes ces nouvelles anomalies féministes de notre langue française : On dit « auteure » ou « autrice » -c’est moche !- mais on dit « chercheuse » et pas « chercheresse » !
C’est vrai que dans la première version, si le prénom n’est pas cité, on ne sait pas à qui on a affaire 🙄

Mais là n’est pas le sujet de ce billet ! J’en viens à la 2e nouvelle exotique du recueil « l’Anniversaire »

Cette nouvelle m’a beaucoup plu. Pas pour l’histoire en elle même, peu vraisemblable -mais c’est un conte après tout- j’ai pourtant déploré les malheurs de Penou, le pygmée, décoré de « l’ordre des mouches d’or » par Pharaon, de retour à Assouan pour fêter les 10 ans du petit singe malin, Didiphor, mais pour le lieu sublime de ce coin d’Egypte et de l’île Eléphantine.
D’ailleurs, on retrouve aussi un autre personnage, Tétiki, héros des Pilleurs de sarcophages. A priori, Odile W. aime l’Egypte autant que moi 😉

Réflexions personnelles : Lors d’une croisière sur le Lac Naser, nous avions séjourné à Assouan et avions visité le village nubien sous un soleil de plomb. J’y ai oublié un bel éventail de ma fille aînée, sur un banc, tellement mon cerveau fondait ! Une balade en felouque nous avait fait découvrir l’île éléphantine cernée par le Nil. Nous avions pu admirer le Mausolée de L’aga Khan, sur la colline, et rêver devant le Sudan, à quai. Nous avions aussi sympathisé avec la sympathique équipe du Mac Do’ égyptien ! C’était en 2010 (pour mes 60 ans). Les images sont toujours intactes dans ma mémoire 😆

Tag : les 10 livres qui m’accompagnent sur une île déserte

Vu chez Cécile C il y a quelques semaines ICI

Cécile m’entraîne presque toujours 😆 Et même si j’ai du mal à la suivre, je joue. Ce Tag est facile à faire. J’espère que d’autres Aminautes prendront le relais.

1/ Un roman de Michel Bussi. Le dernier, pas encore sorti en Poche ! Pour l’occasion, je suis prête à dépenser 20 €

2/ Belle du Seigneur d’Albert Cohen. J’en ai lu la moitié, il y a plusieurs années… 598 exactement sur 1 110. Faudra sûrement que je recommence depuis le début 🙄

3/ Le Petit Prince et Le grand Meaulnes, inutile de rappeler pourquoi, hein ! Je sais, je vous serine mais vraiment je les aime trop ces deux belles histoires

5/ Comme au point 3 ci-dessus j’ai cité deux livres, je passe au 5e livre choisi : un magazine, ça compte ? le dernier Télérama. Plusieurs fois, j’en ai acheté et jamais je n’arrive à les lire 😆

6/ Un catalogue Tricots Phildar, avec des aiguilles et des pelotes de laine, pour alterner avec mes lectures. Bon, je rumine encore pour le catalogue car en général je ne comprends rien aux explications et que de toute façon je tricote à vue de nez 😆

7/ Un Almaniak de 365 pensées positives. En fait, comme c’est perpétuel, pas besoin de savoir quelle année on est. Pour aller avec l’Almaniak, un cahier Pensée positive et ne pas oublier crayon et gomme si je reste plus longtemps que prévu sur l’île 🙄

8/ Un livre à colorier pour passer le temps en fin d’après-midi, entre 17 et 19 h -j’bois jamais de thé- quand on ne sait plus quoi faire en attendant de dîner. Comme ça j’aurai un peu d’avance pour mes futurs envois d’Art postal

9/ La série des 7 livres d’Harry Potter, Cécile C m’a donné envie de me plonger dans le fantastique 😆 Mais j’suis pas sûre de tout comprendre…

10/ Le Coran, hein, j’ai dit que je le lirais un jour… (emploi du conditionnel, c’est plus prudent).

FIN