Un bonbon sur la langue

Vous reprendrez bien un petit bonbon ?

« Des cadeaux pour amis des mots »

« Si vous cherchez des idées de cadeaux, filez chez votre libraire. Vous y trouverez des ovnis qui m’ont enchantée. Pour commencer, savez vous ce qu’est un calembour ? Un petit jeu de mots, bien sûr. Il y a des personnes qui sont tout à fait imperméables à ce genre d’humour, mais il y en a d’autres, comme moi, que cela fait se gondoler de manière incontrôlable. Si vous avez ce genre de zèbre dans votre entourage, vous ne pourrez que le rendre hilare en lui offrant Les Consonnes toujours deux fois de Prunelle de Mézieux, aux éditions du Castor Astral.

Les cons sonnent toujours deux fois ? Comme le facteur ? Meuh non ! Le titre du livre, c’est : « les consonnes » comme dans les « consonnes et les voyelles ». C’est ça un calembour : un petit jeu de mots basé sur la différence de sens entre des termes dont la prononciation est identique ou approchante. « Les Consonnes toujours deux fois est l’ouvrage idéal de ceux qui aiment faire l’humour à plusieurs ou sur leur transat, en solitaire », explique l’auteure. Le livre est plein d’illustrations magnifiques, à la manière de ces belles réclames d’antan gravées. Vous y trouverez même des petites annonces, telle celle de ce « rugbyman, plaqué à la neuvième minute, qui cherche une nouvelle compagne ». Ou des aphorismes, comme celui-ci : « Mieux vaut le premier en mieux que le second en pire ». Ou celui-là, qui résume bien l’esprit du livre : « Le bonheur est dans l’à-peu-près ». Donc, voilà : première suggestion de cadeau, pour amis des calembours, Les Consonnes toujours deux fois de Prunelle de Mézieux -évidemment, c’est un pseudo.

Mon deuxième coup de coeur, c’est un petit jeu tout simple qui s’appelle Mimetrix. Il s’agit de faire deviner le plus d’expressions possible en les mimant. Ca peut se jouer à partir de trois joueurs, mais c’est nettement plus drôle à partir de quatre, pour se défier par équipes.
Tenez, comment mimeriez-vous « se prendre un râteau » ? Ou « s’ennuyer comme un rat mort » ? Le jeu se joue en temps limité, un petit sablier vous laissant une minute pour faire deviner le maximum d’expressions. Mes copains (coucou Delphine, Philippe, Christophe et Jean-Christophe) et moi, on a rigolé comme des baleines toute une soirée en essayant le jeu. Je me suis ridiculisée en essayant de mimer l’expression « se faire des couilles en or ». Vous vous moquez, amis des mots, mais comment vous auriez miné ça, vous ?
La petite boîte en carton de Mimetix contient près de cinq cents epressions, vous aurez ainsi vraiment de quoi vous amuser un moment, et découvrir ou redécouvrir plein de richesses de la langue française. Le jeu est accessible à toute la famille, à partir de 14 ans, selon ses créateurs. J’ai une idée pour ses créateurs : une version enfants de Mimetix, ce serait formidable pour le prochain Noël. »