
Pour le Projet de Ma’
En fin de journée
Attention, ne pas tomber dans le piège : « en fin de journée » ça ne veut pas dire « en fin de soirée » ! Selon mon Ami Gougueul (prononcé à la mode française) la soirée commençant à 18 h, la fin de journée est donc avant 18 h. Vous me suivez, hein 😆
Alors, je dois bien l’avouer, j’ai souvent un passage à vide -un coup de barre- entre 17 et 18 h quand je suis à la maison. « J’sais pas quoi faire », ça vous parle ? Il est trop tard pour commencer une nouvelle activité, il est trop tôt pour me mettre « en cuisine » même si mes heures de repas, en vraie retraitée, sont midi/sept heures, des fois plus tôt, comme à l’hospice 😆
Natty profite souvent de cette heure creuse pour venir sur mes genoux et nous somnolons ensemble. Ou bien, si j’ai du courage, je m’active doucement à ranger mon bazar de la journée : livre(s), tricot(s), boîtes d’activités,..
Comme je ne suis pas une téléphoneuse invétérée, je profite très rarement de cette heure creuse pour téléphoner.
Bon, mais z’alors, comment illustrer le Projet de Ma’ de ce 44e samedi ?
Comme PassiFlore, « à l’arrache » j’ai pris une photo, hier, place Bellecour. Bravant la pluie, deux touristes font une balade en segway. Quel courage ! Au fond, on aperçoit aussi un car vert de Lyon City Tour

Pour les 24 Heures Photo de Patricia
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Lundi dernier, j’avais réservé une visite guidée au Festival Peinture Fraîche, à la Halle Debourg. Lors de sa 3e édition, nous avions été bluffés. Cette 4e édition nous a moins enthousiasmés même s’il faut reconnaître l’immense talent de ces artistes de rue.
La musique -trop forte- et le boucan ambiant m’ont vite fait décrocher des explications de la modératrice et j’ai préféré errer en solitaire 😆
Cette année, c’est Foufounart qui a retenu toute mon attention !
« Foufounart CLIC est une street artiste lyonnaise qui représente le sexe féminin sur les murs de Lyon et de nombreuses villes en France.
Partant du constat que dans l’histoire de l’Art, le sexe féminin est peu voire quasiment pas représenté, elle cherche à inverser cette tendance dans une démarche féministe. Pour l’artiste, la vulve est nimbée de mystères, d’ignorance, de honte et de déni.
En la représentant de façon extensive et sous différentes formes, elle espère éclairer les passants sur la manière dont notre Société appréhende le sexe des femmes. Pour l’artiste, donner à voir cette intimité longtemps cachée, avec délicatesse et sans complexe, c’est la rendre visible et lui donner de l’importance. »
Personnellement, j’ai beaucoup aimé, c’est discret, pudique, raffiné et très original




