Cécile C, friande de Tags CLIC continue de jouer avec Cœur d’encre 595 qui propose d’être « une lectrice ». C’est parti.

Commençons par le commencement, que préférez-vous lire ? (romans, lignes de la main, dos des paquets de céréales,…)
Je suis nulle en chiromancie ! Je ne mange pas de céréales et ne regarde, sur les étiquettes, que l’équilibre entre le % de matières grasses et le % de protéines sur les produits alimentaires que j’achète, une habitude prise sur les conseils d’une diététicienne (il faut idéalement que les pourcentages soient équivalents ou supérieurs pour les protéines).
Je préfère la lecture de romans, donc. Je ne suis pas une grande lectrice et je choisis les lectures qui me plaisent, sans me soucier de la « mode littéraire ».
Pourquoi lisez-vous ?
Je lis beaucoup plus depuis que je suis à la retraite. Je redevenue la coach du 2e Club de Lecture de 2AUTA, ce qui me force à découvrir des auteurs inconnus que toute seule je n’aurais jamais abordés.
J’ai toujours eu un livre en cours, surtout pendant les vacances, et puis lire quelques pages dans mon lit me permet de m’endormir plus facilement 😆 Quand je constate qu’il me faut relire 3 fois la même phrase pour comprendre, je pose vite mon livre et mes lunettes, éteins la lumière et m’endors illico.
Et un livre en appelle un autre. Si je suis dans ma « zone de confort », je peux m’entêter à lire plusieurs livres sur un même thème. J’aime bien aussi les biographies sur les Femmes et Hommes qui ont eu une vie hors du commun.
Comment lisez-vous ? (assise sur une branche, en faisant le poirier, en récitant l’alphabet russe,…)
J’suis plus du tout sportive depuis le dernier printemps « normal ». Grimper dans un arbre ou me tenir sur les mains, les pieds en l’air n’est même pas envisageable.
Alors pour lire, il me faut du calme, du silence. Je lis bien installée sur mon canapé ou dans mon lit, sur un banc, dehors. Je lisais aussi dans les transports en commun quand j’avais la chance de vivre sans masque.
Au temps où j’avais encore une baignoire, il m’arrivait d’ouvrir un livre en attendant que l’eau devienne froide.
Lectrice devant l’éternel et fière de l’être, comment manifestez-vous cette fierté devant le monde ?
Je parle -un peu- de mes lectures sur mon blog, fais parfois un billet de lecture, j’échange mes impressions avec mes Amies et mes Aminautes. Mais je lis essentiellement pour me faire plaisir !
Un impudent se met en tête de critiquer vos goûts littéraires : comment réagissez-vous ?
Alors là, je m’en fiche pas mal ! Je sais qu’en lecture, je suis un électron libre. Je laisse dire et je persiste dans mes choix, mes coups de cœur, et surtout je me refuse de faire le mouton et ne cours jamais après le dernier Goncourt 🙄 Par principe, je n’achète jamais les best sellers.
Comment ferez-vous pour convertir les pauvres païens qui ne connaissent pas les joies de l’imprimé ?
Et bien, je ne fais et ne ferai rien. Si on aime lire, on lit. Si on n’aime pas, c’est bien dommage. Mais j’aime bien offrir des livres aux enfants pour les inciter à lire plus et mieux. Lire le Petit Prince ou les fables de La Fontaine au XXIe siècle, c’est for-mi-da-ble.
A quoi ressemble votre marque-page favori ? (une feuille morte, une facture dorée à l’or fin d’un truc
très très cher, la main coupée d’un ennemi vaincu,…)
J’ai eu ma période feuilles mortes ou fleurs séchées mais le Temps les désagrège et forcément ça laisse des traces.
J’adore changer de marque-page. Je ne les collectionne pas mais je garde en général tous les publicitaires. J’en achète et en offre. Offrir un livre avec un joli marque-page, c’est un plaisir partagé. Par contre, je les choisis en papier ou cartonnés, je trouve que les magnétiques sont moins pratiques à l’usage. J’adore les marque-pages calendriers sur les chats, la peinture, etc.
Comment rangez-vous (ou pas) vos livres ?
Ceux que je n’ai pas aimés, je les donne ou les pose dans une boîte à livres. Il m’arrivait d’en revendre.
Pour ceux que je garde -la plupart- je manque de place. A part les romans de Michel Bussi, en haut de ma biblio dans le hall d’entrée, je les pose souvent pêle-mêle sur les étagères et quand j’en cherche un en particulier, c’est une aventure qui me prend du temps.
En fait, même si vous les rangez à la perfection, il se passe parfois des choses étranges, comme un livre qui disparaît mystérieusement. Où est-il du coup ?
Comme je prête certains livres, je ne sais plus s’il m’a été rendu, si je l’ai donné ou s’il est rangé…
Rien de grave, à part ceux de mes auteurs préférés ! Et puis, en cherchant et recherchant un livre en particulier, j’en découvre d’autres que j’avais oubliés. Quand je passe des heures et que je m’énerve à en chercher un que je ne retrouve pas, alors c’est le signal, je sors tout et les mets par auteur. Mais, comme pour les chaussettes dans la commode, ça ne dure qu’un temps 🙄
Pour marquer votre bétail livresque, rien ne vaut un ex-libris à votre nom, et éventuellement avec un titre de noblesse bien ronflant parce que vous ne vous refusez rien : décrivez cet ex-libris.
Que du classique chez Soène, hein ! Je marque mes prénom et nom au crayon à papier sur la première page intérieure. Parfois, j’écris NE sur un post-it. Je ne supporte pas d’y trouver des traces indélébiles au stylo à bille.
Vous tombez par hasard sur un livre abandonné comme un chien au mois de juillet, est-ce que vous l’adoptez ?
D’abord c’est une honte d’abandonner un animal 😥
J’adore voir un livre « donné », abandonné dans le but qu’il trouve un autre maître, dans la rue, sur un banc. Ce qui ne veut pas dire que je le recueille forcément, suivant l’état où il se trouve.
C’est pour cette raison que s’il m’arrive d’en semer, je prends le soin de les protéger de la pluie.
Quelle est votre pire crainte de lectrice, celle qui vous donne des frissons, celle qui vous empêche de dormir la nuit ?
De « tomber » sur un livre qui ne me plaît pas, dans lequel je ne « rentre » pas malgré pas mal d’effort ! Ce qui se passe parfois au Club de Lecture. Je ne me force plus et ai le courage de mes opinions. J’ai souvent des goûts différents, je ne m’en cache pas et j’assume. Pour la lecture, c’est comme pour la mode, on n’est pas obligé de rentrer dans un moule ou de faire le mouton.
Une boîte à livres est mise en place juste en bas de chez vous : combien de temps survit elle à vos assauts ?
Pas de boîte à livres dans ma résidence, mais la plus proche est située dans le petit parc Jean de La Fontaine. A chacune de mes balades, je ne manque jamais d’aller lui rendre visite et de lire les titres par curiosité, sans pratiquement jamais me servir.
Une boîte à livres est également installée à la station du métro à O. où les livres circulent rapidement.
Quelles sont les termes du contrat (très très pointilleux) pour permettre à un humble mortel d’emprunter l’un de vos ouvrages ?
Comme je suis maniaque, je veux et j’exige qu’on me le rende comme je l’ai prêté. J’ai l’habitude de les couvrir pour les lire, ce qui protège bien leurs couvertures.
Haro sur lui, il ne l’a pas rendu ! Que faites-vous ?
Comme j’oublie ceux que je prête et à qui (je note parfois mais pas tout le temps), je ne les réclame pas. Mais en général, mes amies me les rendent, rapidement ou pas.
Si un importun, dirons-nous pour être poli… non sincèrement, si une petite raclure de bidet vous empêche de lire, quel sera son châtiment ?
Ca ne m’arrive jamais car j’aime bien faire ce qui me plaît !
Si, à l’extérieur, je veux lire et qu’il y a trop de bruit, de remue ménage, je ferme mon livre et je m’en vais, en pestant un peu, je l’avoue.
Passage obligé n° 1 : la librairie (en ligne ou non), avec son incontournable frustration de ne pas pouvoir acheter tous les rayonnages. Comment surmontez-vous cela ?
Ben, un livre ou deux à la fois, ça me va bien ! Chez Momox, je passe mes commandes à la demande et chez Decitre, je cherche le livre que je veux et le commande s’il n’est pas en rayon. Le plus désagréable c’est de devoir patienter quelques jours pour le recevoir.
Passage obligé n°2 : la bibliothèque… Mais le ou la bibliothécaire est une personne qui méprise totalement vos goûts littéraires. Que faire ?
Après plusieurs essais décevants dans les bibliothèques lyonnaises, je n’y mets plus les pieds.
Et en plus, j’ai horreur qu’on me conseille mes lectures ! C’est comme au marché, après avoir demandé la permission de me servir, c’est « moi » qui choisis.
Passage obligé n° 3 : le vide grenier (ou tout autre endroit pour acheter des livres d’occasion). En tant que fin connaisseur, vous savez la valeur des choses. Mais en tant que fauché, votre banquier vous surveille tel le fantôme d’un vendeur d’assurances. Approche faussement indifférente, négociation, décrivez votre stratégie auprès du vendeur.
Dans un vide grenier, on peut trouver des « trésors » à 0,50 € en parfait état. Dans les rares librairies lyonnaises qui vendent des livres d’occasion, parfois les prix sont un peu salés, ça ne vaut pas le coup. Si c’est le cas, j’abandonne et cours chez Decitre où j’ai une carte de fidélité 😆
Et enfin, parce que tout lecteur a la tentation de l’écrivain, tel le cycle de la poule et de l’oeuf, vous sentez naître en vous l’appel de la plume. Qu’écrivez-vous ?
J’applique le grand principe de « à chacun son métier » pour l’écriture comme pour le reste. Je n’ai pas la prétention d’avoir assez de talent, d’imagination et de suite dans les idées pour écrire un livre. Mais j’aime bien écrire. Un billet personnel sur mon blog est toujours une récréation et si en plus les Aminautes qui me lisent fidèlement aiment bien et me le disent, je suis au paradis !
Prêtes à jouer ?
@ vos dix doigts -ou pas- sur le clavier
Qui m’aime, me suivra !