Etats d’esprit de février

Et voilà, c’est l’année chinoise du Tigre (d’eau), j’en rugis de plaisir 😆
Puisqu’on me reproche d’être -trop- négative, mon bilan mensuel de février sera différent. Pourtant, j’ai pu constater, tout autour de moi, que tout l’monde se plaint aussi de tout et de rien 🙄

Donc, tout va bien ! Un point c’est tout !

Mes p’tits kifs du mois :

– Y’a eu du soleil sur la France et des douceurs printanières
– 28 jours au lieu de 31, ça compte
– Une deuxième visite chez l’Alsacien, avec d’autres Amies, et toujours, pour le dessert, la flamenkuch à la praline, un régal, une halte chez les Frères Barbet à O. avant d’attaquer la rando urbaine et aussi des déjeuners chez les Copines avec un pot au feu et une raclette, Miam 😆
– Une nouvelle période de fin du masque à l’extérieur
– Le retour des cigognes en Alsace, ça veut dire que l’hiver est fini
– De longs moments devant ma télé pour les JO de Pékin : de belles performances françaises avec une 10e place et seulement 14 médailles 5 médailles d’Or.

Rendez-vous au Printemps prochain !
Excellent mois de mars
Portez vous bien et prenez soin de vous

Silent Sunday

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Chut ! Une photo, pas un mot…

Deux en un le samedi

Pour le Projet Photo de Ma’ sur le thème
gourmandise
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Moi qui ne suis pas gourmande pour un sou, j’ai eu du mal. Bien sûr, il n’y a pas que le « manger », il y a le « voir » qui peut être une gourmandise pour les yeux. En fait, nos 5 sens peuvent engendrer une « gourmandise » !

Mais pourquoi ce choix ? Sans doute une suggestion de mon cerveau qui me rappelle que je les adore, poêlées, beurrées et persillées !

Pour les 24 Heures Photo de Patricia 
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Une petite rando urbaine, mercredi, sous un ciel gris et bleu, ça fait du bien. Sur le parcours, de nombreux panneaux contre le –futur hypothétique- téléphérique qui devrait passer à Sainte-Foy-les-Lyon. Mais ce nouveau transport par câble entre Francheville et Lyon ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut 🙄
Certains habitants dénoncent ce projet écolo avec humour !

Pourquoi est-il rentré dans l’Histoire ?

GUILLOTIN (Joseph) Pourquoi a-t-il lui aussi été victime de son invention ?

« Il y a des hommes malheureux. Christophe Colomb ne peut attacher son nom à sa découvertes ; Guillotin ne peut détacher le sien de son invention », résume avec justesse Victor Hugo. Loué un temps par le peuple, le malheureux Joseph Guillotin n’est pas parvenu à transmettre à la postérité l’image d’un type bien… ce qu’il était pourtant !
Après avoir enseigné la théologie à Bordeaux, ce Saintongeais né en 1738 enseigne la médecine à Paris. En 1788, lors de la préparation des Etats généraux, il réclame que le nombre des députés du Tiers état soit égal à celui de la noblesse et du clergé réunis. Le texte fait grand bruit et lui vaut même de passer en jugement devant le Parlement de Paris. Désapprouvée, la requête est finalement acceptée par Louis XVI. Le professeur de médecine est porté en triomphe par le peuple de Paris.
Lors de la séance de l’Assemblée constituante du 9 octobre 1789, Guillotin soumet un projet de réforme du droit pénal qui lui tien à cœur. Humaniste, il ne supporte pas qu’en fonction de leur rang, les coupables subissent les tortures « traditionnelles », qu’il considère déjà d’une autre âge… L’affaire du supplice de Robert-François Damiens perdure dans toutes les mémoires. En 1757 en effet, cet homme est condamné à mort pour avoir tenté de tuer Louis XV. Mais l’exécution de sa torture s’avéra particulièrement pénibles… Damiens étant de constitution robuste, il faudra aux bourreaux pas moins de soixante tentatives d’écartèlement pour que (au bout de plus d’une journée entière de supplices à base d’huile bouillante, de plomb, de résine et de cire fondus) le malheureux succombe enfin ! Une véritable horreur qui marquera à jamais la foule réunie pour assister au spectacle.
Guillotin propose ainsi que l’exécution de la peine capitale soit réalisée par une machine mécanique et que cette procédure devienne la norme pour tous. Les députés applaudissent l’idée du philanthrope et adoptent sa réforme en 1791. Le 27 avril 1792, un voleur et assassin entre dans l’Histoire de France comme la première personne à être décapitée par la « louisette », machine conçue par le chirurgien Antoine Louis et Guillotin. Cet engin imaginé pour « couper net » épargne d’atroces souffrances aux suppliciés, jusque-là « décollés » par des haches aux lames mal affûtées – les bourreaux devant alors s’y reprendre à plusieurs fois…
Un jour, Guillotin a ce mot devant l’Assemblée : « Avec ma machine, je vous fait sauter la tête en un clin d’œil et vous ne souffrez point. » L’expression malheureuse « ma machine », reprise par de nombreuses chansons de l’époque, associe immédiatement l’engin à Guillotin, à son grand désespoir ! Le « rasoir national », comme on avait coutume de l’appeler, s’abat pour la dernière fois en septembre 1977. Quant à Guillotin, il faillit lui-même être victime de sa machine ! Emprisonné sous la Terreur, il ne dut son salut que grâce à la chute de Robespierre. Ca s’est joué à un fil… de rasoir.

N.B. Le procès très médiatisé qui s’est tenu ces dernières semaines est à l’origine du choix de ce texte. Sans polémiquer sur un sujet aussi sensible, je persiste à me demander pourquoi les meurtriers -surtout ceux qui tuent des enfants- ont le droit de vivre ?

Qui a écrit Femme de personne ?

Merci d’avoir joué avec moi, ce matin !

Je me suis bien amusée et je vous prie de croire que je ne suis pas peu fière de vous avoir bluffées 😆

CLIC ici pour tout savoir sur ce texte écrit pour le 14 juillet 2008

Bravo à mon Amie Lydia qui a percé ce mini mystère !

En 2008, j’étais encore au Conseil Général -devenue Conseil départemental- et mon bureau était situé dans les bâtiments de l’Hôtel du Département/Préfecture du Rhône. J’avais eu beaucoup de plaisir à imaginer ce texte.

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Chut ! Une photo, pas un mot…

Le Défi du 20 avec PassiFlore

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2e mois
2e thème : 2 Poètes

« Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clé. »
Stéphane Mallarmé

Ce matin se sera un pur bonheur de découvrir le choix des autres Aminautes Défieuses.
Chez So’N, juste « pas de choc de photos, juste le poids des mots » !

Quel embarras pour sélectionner seulement 2 poètes. Au hasard – hi hi hi, non bien sûr !- je propose tout d’abord un « indémodable » Raymond Queneau car je sais que Dame Uranie sera ravie 😉

Bien placés, bien choisis

Bien placés, bien choisis
Quelques mots font une poésie
Les mots, il suffit qu’on les aime
Pour écrire un poème
On ne sait pas toujours ce qu’on dit
Lorsque naît la poésie
Faut ensuite rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d’autres fois, on pleure, on rit
En écrivant la poésie
Ca à toujours kekchose d’extrême
Un poème.

Il est vraiment tout mignon ce petit poème, pour les petits et les grands, et le thème colle parfaitement au thème de ce Défi du 20 😆

Et puis, et puis, un texte en prose et je vous laisse devinez le nom de l’auteur(e)
Femme de personne

Exemplaire unique, et peut-être joyau inestimable, née d’un concours organisé ou inspiration d’un modèle vivant, inconnue ou star, tu ne peux pas vraiment expliquer tes origines.

Monstre sacré de féminité avec tes mille et un visages coiffés, couronnés ou ornés, surmontant un buste à peine suggéré ou aux formes généreuses drapées ou dévoilées, tout en toi est symbole.

Incarnation de la liberté, allégorie de la République, née de la Révolution, clandestine ou officielle, depuis plus de deux siècles tu es source d’espoir.

Statue en bois ou en bronze, en plâtre ou en marbre, Marianne de la 1ère République ou du bicentenaire, glorieuse Marianne inanimée et pourtant bien vivante, veille encore longtemps sur notre démocratie.

Rendez-vous le 20 mars prochain
pour parler de 3 chanteurs

Deux en un le samedi

Pour le Projet Photo de Ma’ sur le thème
un coin de ciel bleu
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Déjà le 19 février ! J’adore ce mini mois 😆
Comme en ce moment le ciel bleu est inexistant -billet préparé avant jeudi !-, j’ai choisi une photo prise en décembre dernier, de ma fenêtre de séjour. Un soir où le ciel faisait son show. J’habite à O. depuis bientôt 6 ans et je ne me lasse pas de ma vue, en face, quelle que soit la météo !

Pour les 24 Heures Photo de Patricia
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Pour la Dame du Vercors qui est en pause, cette semaine, je désespérais un peu de trouver, sans tricher, une photo d’extérieur. Et « miracle » jeudi et vendredi, grand beau ! 20° 😆
Mais, Lyon n’est pas Nice et les mimosas ne sont pas tout à fait fleuris. Je retournerai voir d’ici quelques jours

Challenge « Textes courts » chez Lydia

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Catégorie : Roman/Jeunesse
Nom de l’auteur : Michel Quint
Titre : Sarah Bernhardt, le garçon manqué
Nombre de pages : 74 pages

J’ai choisi ce petit livre de Michel Quint, écrit en 2016. Friande des destins extraordinaires féminins, cet ouvrage destiné à la jeunesse a attiré mon attention.

4e de couverture :
En mars 1900, alors qu’elle attend d’entrer en scène, costumée en homme, pour la première de l’Aiglon, Sarah Bernhardt se souvient d’événements de son enfance, un rôle d’ange et la rencontre d’un militaire, qui ont suscité sa vocation de tragédienne et son envie de rôles masculins. Son destin de garçon manqué.
Décrite par la sensibilité de Michel Quint, voici l’enfance passionnante de celle qu’on surnommait « La Divine ».

Un livre qui me donne l’envie d’en savoir plus sur cette Sarah, née en 1844 (morte en 1923 et enterrée au Père Lachaise), dont la devise « quand même » me plaît beaucoup -« car malgré tout, il faut quand même résister »- qui s’est construit une légende pas très loin de la réalité.
« Divine » indomptable, audacieuse et obstinée, au talent immense et une insatiable soif de vivre, douée aussi pour l’écriture, elle a rédigé seule ses Mémoires d’Artiste.

Nonne ou artiste ? Elle hésitait durant ses six années mouvementées au Pensionnat Notre Dame de Sion à Versailles. Lors d’un conseil de famille, un ami de la famille, le Duc de Morny, a décidé de la faire entrer au Conservatoire. Elle intègrera ensuite la Comédie française et fera, quand même, une carrière légendaire, avec une jambe de bois (opération en février 1915).

Michel Quint relate ses 20 premières années de vie.

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Chut ! Une photo, pas un mot…