Etats d’esprit de janvier

J’vous jure, elle a plutôt mal commencé mon année 2022 🙄

Le 2 janvier, planquée sur mon canapé, je découvre une « alerte » sur mon appli anti Covid me signalant une exposition à risque élevé suite à un contact d’un covidé anonyme, croisé le 24/12 ! Donc je dois aller me faire tester dare-dare 🙄
Le 3 janvier au matin, après un passage infructueux à la pharmacie du petit centre commercial de la résidence et une deuxième tentative décourageante auprès d’une pharmacie dans la grande rue, vu la queue sur le trottoir devant la guitoune, Ô miracle, le labo où j’ai l’habitude d’aller -pas souvent, hein- veut bien me prendre sans rendez-vous pour effectuer un test antigénique : négatif. Tout va bien.

Le 10 janvier, rebelote, nouvelle « alerte » pour la même raison, sur mon appli désormais désactivée : j’ai à nouveau croisé un covidé anonyme le 3 janvier ! Bon, cette fois, j’ai pas bougé, plus de panique.
Je me suis juste précipitée pour acheter -au cas où- une boîte d’autotests chez Monop’ à 9,75 € les 5. J’aurais dû aller voir d’abord chez les Mousquetaires (6,20 € la boîte de 5) ou mieux encore dans un magasin de Michel-Edouard qui vend des baguettes à 0,29 €. J’aurais fait d’une pierre deux coups !

J’comprends pas, le 31/12, j’avais pourtant cassé un verre à moutarde et ma mémé disait toujours que briser du verre blanc c’était 7 ans de bonheur 🙄

La « bobologie » à 20 € ? C’est ridicule, bien trop peu pour les 14 millions qui se ruent aux Urgences saturées pour un pet de travers 😥
C’est moche, tout ça. Je pense à Tristan, 22 ans, de Pommiers dans le Rhône, qui a une tumeur au cerveau et dont l’opération a été repoussée 3 fois.
Je pense aussi à Grichka & Igor (nés en 49, comme moi). Les pauvres, z’ont pas eu de chance. Mourir, l’un fin 2021 et l’autre début 2022, c’est trop bête pour des jumeaux inséparables.

Sans parler du timbre « rouge » à 1,16 € et ma ficelle à 0,75 €.
« Cracapouet » ! Voilà, je l’dis. J’ai demandé la permission à Isabelle clic d’utiliser son gros mot. Essayez, ça fait drôlement du bien.

Y’a des Aminautes -et pas que- qui se sont précipitées sur le dernier Houllebecq, Anéantir, de 736 pages. Pas moi. Et vous ?

Faut-il vraiment un feu d’artifice le 31/12 pour être heureux ? Faut-il boire une coupe de champagne sur les Champs Elysées pour être heureux ? Nos Amis Parigots en sont persuadés.

My God ! Avez vous entendu parler de Car/Men ? la nouvelle interprétation de Carmen avec que des hommes, torse nu. Une autodérision qui me fait pleurer. Pas à cause des torses nus, hein. T’en pense quoi, PassiFlore ? Pardonnez leur, cher Georges Bizet, ils sont devenus fous.

Plus de bocaux ronds pour les poissons rouges, en voilà une bonne nouvelle 😆 A tourner en rond dans leur intérieur, ils rêvent de rejoindre un monde meilleur… Mais alors, et moi, vais-je devoir subir le même destin ? Mon « bocal » n’est pas rond mais je sens bien que mes plombs sont prêts à sauter à force de me terrer dans mes 70 m2 🙄
En même temps, ça me permet de pratiquer le « tourisme de canapé » en me réfugiant dans ma vie intérieure, mon espace de liberté illimité, sans polluer la planète.

J’essaie de dompter mes ghréline et leptine (hormones de la faim). Faut du temps pour mettre en place les bonnes résolutions, à c’qui paraît. Aujourd’hui peut-être ou alors demain, comme disait le papa du Michou Sardou 😆

Vous savez toutes et tous que je déteste les bestioles 🙄 Et bien non, pas tout à fait toutes. J’adore l’araignée, un « morceau de choix » rare et pas très présentable mais tendre et délicieux : de bœuf, de veau ou de porc, au choix, un vrai régal. Je vous invite à en consommer sans modération.

Voili, voilou. mes états d’esprit de ce janvier pourri en ce qui concerne le temps. Pendant ces 31 jours, j’ai beaucoup « broutiné » un nouveau mot inventé par Olivier Auroy, onomaturge, (activité qui consiste à ruminer son ennui) cf La langue française.

Surtout, ne venez pas m’dire que j’suis chonchon, que j’vois tout en noir et qu’la vie est belle. La carotte, c’est bientôt, pas tout à fait maintenant, le Gouvernement la tient toujours au bout du bâton. : faut attendre les prochaines vacances scolaires, mi février par aller danser et s’éclater… Et après ? Ben faudra à nouveau resserrer les boulons 😥 J’ai pas fait Saint-Cyr mais j’ai tout compris.

Pour terminer, 6 p’tits kifs, sinon Chantal serait trop déçue 😉

– je me suis régalée en lisant le Tag Animal des Aminautes qui se sont aussi amusées à le faire
– mon cuit vapeur du Père NoNo est très performant
– j’ai bien aimé les citations dans les papillotes
– mon projet « cuisine » a bien avancé
– j’ai apprécié la pause gourmande chez Jols -restaurant de poisson et fruits de mer- avant un grand tour de magasinage
– dès la fin de la semaine je regarderai les JO à la télé !

« Un instant de bonheur vaut mille ans dans l’Histoire. »
Voltaire

@ bientôt
portez vous bien et prenez encore bien soin de vous !

Deux en un le samedi

Pour le Projet Photo de Ma’ sur le thème
C’est chez moi
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image du Net

Lyonnaise de naissance, je n’ai pas résisté à choisir quelques images de « mon » Lyon

Légende : de gauche à droite, de haut en bas
Le bateau Hermès, le Petit Prince, la Rosette de Lyon, notre Dame de Fourvière, la Bourse du Travail

en gros, la « super » Rosette de Lyon
ça fait envie, hein, de bon matin !

Pour les 24 Heures Photo de Patricia
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Et bien, figurez-vous que lundi, le soleil a brillé toute la journée ! Occupée le matin à aider à la logistique pour l’AG de 2AUTA, l’après-midi, je suis descendue à O. (au lieu de faire la sieste) et j’ai ainsi atteint mes 9 000 pas 😆

Pas grand chose de bien passionnant lors de ma promenade -le mimosa va bientôt fleurir- le long du canal de l’Yzeron qui conduit la rivière au Rhône, juste avant leur retrouvaille avec la Saône. Un coin de pêche -beurk- prisé a priori par les lanceurs de canes à pêches ! Les cygnes gourmands me réclamaient à manger -y’a pas que moi & Natty qui ne pensent qu’à ça- en glissant élégamment sur une eau d’huile.

Et bien, en rentrant à la maison, déception, j’ai raté mes photos ! Heureusement que la Mémo (bibliothèque d’O.) pas loin du canal, m’a fourni quelques clichés et reflets sympas 😆

Premier sang

Titre du 30e et dernier roman paru d’Amélie Nothomb, chez Albin Michel, et récompensé par le Prix Renaudot 2021. (172 pages)

Un prix littéraire convoité.

Alors, hop hop hop, un p’tit tour sur mon moteur de recherche favori pour revoir la définition du Renaudot. Créé en 1925 par dix critiques littéraires attendant la délibération du Goncourt, réunis au restaurant parisien Drouot. Le Renaudot est une sorte d’anti-Goncourt. Il porte le nom de Théophraste Renaudot, fondateur de La Gazette, en 1631, le premier journal français.

Pour ce Prix, Amélie Nothomb a été élue au 2e tour, avec 6 voix.

4e de couverture :
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre ».

Ca faisait un moment que je n’avais pas lu un Nothomb. A 55 ans, la dame aurait elle perdu sa drôlerie et sa cruauté littéraire ?

Je me suis bien ennuyée en lisant l’histoire de la vie -romancée- de son père, Patrick, de son enfance à sa carrière de diplomate. Une enfance difficile qui lui a forgé le caractère et donné la volonté de réussir une carrière que l’on peut qualifier de prestigieuse.

Loin d’être d’accord avec les critiques qui ont salué Premier sang, j’ai toujours autant de mal à comprendre les choix des Jurys ! Histoire de mode, de fric, d’influence ? Ca me conforte dans ma façon de penser et ma volonté à ne pas lire illico ces livres primés 🙄
Dans ce conte -pourquoi un conte ?-, aucune originalité ; l’écriture est ordinaire, sans saveur, sans couleur, et je suis restée sans stupeur ni tremblement !

Sauf une jolie définition de la Poésie, à la page 59 :
« 
– C’est de la poésie…
– C’est bien ou pas ?
La question me stupéfia. Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse approuver ou non la poésie. La poésie, comme le mauvais temps, les jours fériés ou les soldats de plomb, existait. Elle était une réalité avec laquelle il fallait composer… »

Deux en un le samedi

Pour le Projet Photo de Ma’ sur le thème
Tradition
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Après la bûche de Noël et les 13 desserts, la galette des Rois, on fêtera le Nouvel An chinois le 1er février et on fera sauter les crêpes le lendemain, pour la Chandeleur.

Et les bugnes -pour la Mi-Carême- sont déjà là. A Lyon, elles sont plutôt plates, fines très craquantes et dentelées. « Merveilles » « Oreillettes », on les nomme différemment selon les régions.

Bien sûr que je ne vais pas m’aventurer à « embaumer » toute mon home pour les fabriquer comme le faisaient ma mère et ma grand-mère à la Croix-Rousse, quand j’étais petite. La cuisson à la friture durait toute une matinée pour en remplir une pleine panière en osier, avec distribution aux amis d’en face et à la laitière, au coin de la rue 😆

Pour quelques centaines de grammes que nous mangerons, je m’approvisionnerai à Lyon, dans une boulangerie qui les vend à un prix raisonnable !

J’aime aussi les dodues et moelleuses qui sentent bon la fleur d’oranger.

Pour les 24 Heures Photo de Patricia
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C’est bien la première fois que je n’ai rien photographié durant la semaine 😥
Alors, je vais montrer la seule fleur de mon cactus de Noël ! Il en avait fait deux mais une seule a résisté. Chaque année, il m’offre deux fleurs !

Le Défi du 20 avec PassiFlore

« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » Goethe

A nouvelle année, nouveau Défi du 20 ! Notre coach-cheffe PassiFlore a beaucoup cogité et nous a proposé de nouvelles règles ICI pour ce rendez-vous auquel nous sommes devenues accrocs. Et la ronde des Défieuses s’agrandit. Bravo !

Pour janvier, le premier mois de l’année, on doit évoquer 1 peintre CLIC
Pour février, le 2e mois, il faudra citer 2 poètes
et ainsi de suite, pour chacun des mois, jusqu’en décembre où ce seront les 12 signes du Zodiaque.

PassiFlore nous a proposé un tableau annuel avec les thèmes choisis, il est donc très facile de nous organiser et d’anticiper nos programmations de billets.

Ce principe me plaît beaucoup. Moi, vous me connaissez, j’adore ruminer 😆

Ces temps-ci, de livre en livre, je découvre la vie et les secrets du monde Impressionniste.
Depuis au moins 60 ans, ces peintres me font rêver. D’abord Auguste Renoir, puis Claude Monet et Giverny ; enfin Edouard Manet.

Dernièrement j’ai découvert la mystérieuse Berthe Morisot, la dame au bouquet de violettes. La seule femme qui a su s’imposer dans ce monde d’hommes : Paul Cézanne, Edgar Degas, Claude Monet, Camille Pissarro et Alfred Sisley, les principaux peintres de ce Mouvement.

Modèle et maîtresse de Edouard Manet, c’est finalement Eugène, le frère ainé de Edouard, qu’elle épouse et de cette union, naîtra Julie.
Cette femme, attachée à sa liberté, vivra dans ses passions : Edouard Manet, la peinture et sa fille.
cf. le roman Berthe Morisot, le secret de la femme en noir de Dominique Bona, membre de l’Académie française.

Au musée d’Orsay, on peut voir Le berceau, œuvre de Berthe Morisot
image du Net

Berthe Morisot a beaucoup « copié » les autres avant de réaliser ses propres œuvres.
Plus jeune et plus naïve, je pensais que ce tableau était un Renoir.

Rendez-vous le 20 février prochain
pour parler de 2 poètes

Si mon chat était

Bien sûr, celles qui ont un chien peuvent jouer aussi. Je pense particulièrement aux z’humaines de Mlle Letty et des bons toutous Djaga, Gus, Newton, Woopy & Cie -pardon pour les autres, j’connais pas ltous les p’tits noms-

Petit exercice de réflexion trouvé dans Mon cahier mon chat et moi

Exercice pas si facile, il faut un peu se creuser les méninges !

Si Natty était :

1/ une couleur : écaille de tortue, sa vraie couleur de chat de gouttière
2/ un jouet : une souris, la queue en plumes, elle adore les plumes qu’elle lèche avec application
3/ une célébrité : Brigitte Bardot terrée à La Madrague
4/ un autre animal : une souris cachée dans un tout petit trou
5/ un aliment salé : une crevette rose bien sûr
6/ un aliment sucré : un bonbon oublié au fond d’une boîte
7/ une chanson : « J’aime pas les gens » !
8/ une fleur : une clandestine, secrète, cachée
9/ un hobby : dormir, son loisir préféré
10/ un film : joker ! je donne ma langue au chat
11/ un sentiment : la peur
12/ une partie du corps : les yeux quand elle ne miaule pas mais qui en disent long
13/ un objet de déco : une bonbonnière avec des secrets cachés dedans ou alors un sphynx
14/ un élément du cosmos : l’air car elle adore se volatiliser au moindre danger

Pourquoi est-il rentré dans l’Histoire ?

Rubrique un peu délaissée ces derniers mois, j’ai envie de rouvrir l’excellent livre de Stéphane Bern

VESPASIEN. Pourquoi le nom d’un empereur romain a-t-il servi à désigner les urinoirs publics ?

L’empereur romain, tout l’monde connaît ? Enfin, presque, surtout pour les « vespasiennes », plus communément les urinoirs ou pissotières 😆

Voici que qu’écrit Stéphane B. :

« L’argent n’a pas d’odeur », du latin pecunia non olet, vous utilisez peut-être cette expression, mais savez vous à quoi elle fait référence ? Figurez vous qu’elle est liée aux vespasiennes, autrement dit aux urinoirs publics pour hommes, nom emprunté à celui de l’empereur romain Vespasien. Comment le fondateur de la dynastie des Flaviens et le bâtisseur du colisée de Rome a-t-il pu être associé à une chose aussi triviale qu’un lieu d’aisances public ? On lui a souvent attribué à tort cette invention, mais l’histoire est plus complexe que cela…
A la mort de Néron qui laisse l’empire sans successeur et en prie à la guerre civile, Vespasien, passé par un temps de trouble après avoir été proconsul d’Afrique, revient dans les affaires publiques. En 69 après J.-C., après avoir éliminé ses deus grands rivaux, Othon et Galba, il s’installe sur le trône impérial et consacre sa décennie de règne au redressement politique et économique de Rome, entreprenant un programme de grands travaux. Pour cela, il lui faut d’abord remplir les caisses de l’Etat ! Vespasien doit donc multiplier les impôts. Et en la matière, il semble que sa créativité ait été sans limites, puisqu’il va jusqu’à taxer les urines !
A l’époque, celles-ci sont très prisées car elles contiennent de l’ammoniaque, utile pour nettoyer et traiter les toges. C’est notamment grâce à l’urine que les hommes qui prétendent à la fonction élective peuvent se parer d’une toge d’un blanc éclatant (la toga virilis candida, de laquelle vient notre candidat !). Cette urine cependant est péniblement collectée par les teinturiers dans les endroits où elle est produite (thermes, latrines, fosses d’aisances). Vespasien a alors une idée en or : il décide de créer un réseau de canalisations permettant d’acheminer l’urine chez les teinturiers, qui devront bien sûr payer une taxe pour avoir accès à cette matière première ! Voilà qui explique mieux le sens de cette expression.
Traversons les siècles jusqu’en 1834 où le comte de Rambuteau, alors préfet de la Seine, prend la décision de faire disposer des toilettes publiques sur les trottoirs de Paris. Afin de taire les railleries de l’opposition qui baptise rapidement ces constructions colonnes Rambuteau, le comte propose l’expression vespasienne et s’évite ainsi une postérité peu reluisante ! Pour la petite histoire, ces pissotières, comme on les nommera aussi dès leur apparition, seront vite surmontées de publicités, pratique qui donnera naissance aux colonnes Morris, faisant maintenant partie intégrante du paysage parisien.
Si leur présence dans l’espace public a considérablement diminué, on trouvait au XIXe siècle des vespasiennes dans les rues de toutes les grandes villes d’Europe. Souvent à 3 places, elles étaient un lieu de rencontre prisé par les prostitués masculins et de rendez-vous pour les résistants pendant la Seconde Guerre mondiale en vue d’y échanger des informations hautement secrètes. L’Histoire s’écrit parfois dans les lieux les plus inattendus ! »

Mais pourquoi ce choix, Soène ? Tout simplement parce que la semaine dernière, en me baladant sur le site abandonné de l’hôpital Sainte-Eugénie -tout prêt du chantier de l’extension du métro B- j’ai retrouvé ce « petit monument historique », abandonné mais plein de charme.